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Surfer : ce verbe qui finit souvent à l’imparfait
Je suis allé à Biarritz pour voir du surf. Ce que j’ai vu, ce sont des gens tomber. Beaucoup. Spectaculairement. Et avec style parfois. Ou pas.
Cette photo, c’est tout ce que j’aime : une vague un peu plus costaude que prévu, un surfeur courageux, et une planche qui semble dire “ciao, démerde-toi”. On ne voit plus que deux bras levés comme ceux d’un nageur synchronisé en détresse, et l’écume qui efface tout. Poésie de la chute. Ou plutôt slapstick océanique.
Le surf, ce sport qui ne pardonne pas
On croit que c’est simple. On a vu Point Break, Brice de Nice, quelques pubs pour des shampoings, et on se dit : “ça va, j’ai l’équilibre”. Spoiler alert : tu n’as pas l’équilibre.
Le surf, c’est un sport d’humilité. Tu passes 90 % de ton temps à attendre, 8 % à ramer, et les 2 % restants à tomber. Pas toujours avec élégance, mais toujours avec témoin. Parce qu’il y a toujours quelqu’un avec un appareil photo, comme moi, qui déclenche pile au bon moment. Pardon.
Sur les plages de la Côte des Basques, on voit de tout. Des pros qui dansent sur les vagues. Des locaux qui caressent l’écume comme des poètes. Et puis des débutants venus dompter l’océan… qui finissent par laper de l’eau salée façon cocktail corsé.
C’est beau Biarritz, c’est mythique. Mais les vagues ne font pas de sentiment. Tu peux avoir la meilleure combi, la plus belle planche, les lunettes de soleil stylées pour l’après-surf… rien ne te prépare au moment où la vague t’attrape, te retourne comme une crêpe basque et te recrache sans sommation.
Ce surfeur inconnu, je l’admire. Il ne savait pas que quelqu’un allait le photographier. Il ne savait même pas qu’il allait devenir, pour une journée au moins, le héros involontaire de 15h14.fr. Il est tombé, certes. Mais il est venu affronter l’océan. Il est monté sur la planche. Il s’est lancé. Et ça, c’est déjà une victoire.
Car dans le surf, comme dans la vie, ce qui compte, c’est de remonter. Ramer à nouveau. Reprendre la vague. Et peut-être, qui sait, la prochaine fois, rester debout 3 secondes de plus.
On rit de la chute, mais on rit surtout de nous-mêmes. De cette volonté absurde d’apprivoiser l’eau. De cet acharnement joyeux à vouloir glisser quand tout nous ramène à la gravité. C’est ça qui est beau : essayer. Encore. Tomber. Encore. Et rire. Surtout rire.
Si un jour vous êtes à Biarritz, asseyez-vous sur le sable. Observez. Il y a du théâtre dans les vagues, des ballets d’écume, et parfois des comédies dignes de Keaton.
C’est là, entre deux rouleaux, que j’ai compris : le surf n’est pas qu’un sport. C’est une école de patience, d’humour, et de sel plein les sinus. Merci à ce surfeur anonyme d’avoir incarné tout cela si parfaitement. Même si c’est la vague qui a gagné cette fois.
Et si vous avez aimé cette image de bravoure inversée, je vous invite à plonger dans les autres clichés de 15h14.fr. Vous y verrez la vie, la vraie. Avec ses bosses, ses ratés, ses éclats de rire. 🌊📸
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