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👢 Deux paires de bottes… Deux tempéraments… Un trottoir, un peu de rock et beaucoup d’imagination 🎶
« These boots are made for walkin… and that’s just what they’ll do… »
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Elles sont là. Droites comme des I. Deux paires de bottes qui posent, fières et immobiles, sur un trottoir de ville.
Un décor simple : un bout de bitume, une grille verte en arrière-plan, et cette lumière douce qui donne aux scènes les plus banales un petit goût de cinéma.
Et moi, en passant devant, impossible de ne pas fredonner…
🎶 « These boots are made for walkin’… and that’s just what they’ll do… »
Des photos à découvrir aussi
Deux styles, deux caractères
À gauche : les grandes blanches, crème élégant, modèle Aigle.
Celles qui aiment les sous-bois feutrés, les balades bien pensées.
Des bottes de dame. De maman. De propriétaire de chien, peut-être.
À droite : les petites bleues, semelles rouges, prêtes à bondir.
Celles qui filent à toute allure dans les flaques, sans demander la permission.
Des bottes de gamin. De cascadeur en herbe. De champion du « Maman, regarde, je saute dans la boue ! ».
Deux tempéraments. Deux façons d’affronter la pluie. Deux histoires en attente.
Petit dialogue de trottoir…
Je les imagine discuter entre elles.
Les blanches, un peu hautaines :
— « On n’est pas n’importe qui. On a marché dans des jardins anglais. On a foulé des sentiers de randonnée. Ici, c’est juste une pause. »
Les bleues, insolentes :
— « Une pause ? Pfff… Nous, on fonce partout. On glisse, on saute, on éclabousse. On vit, quoi ! »
Et si la nuit tombait, je suis sûr qu’elles fileraient toutes seules dans la rue.
En mode rébellion. Comme dans un clip rétro, version bottes fugueuses.
Mais à qui appartiennent-elles ?
Je m’amuse à deviner.
Pour les grandes, je parie sur une maman stylée, qui connaît la différence entre un trench beige et un imper kaki.
Une femme qui promène son chien en écoutant Nancy Sinatra dans ses écouteurs.
Pour les petites, pas de doute : un enfant plein d’énergie, qui court plus vite que son ombre, qui cherche la flaque la plus profonde et qui rentre trempé jusqu’à la taille.
Peut-être qu’ensemble, ils ont décidé de changer de chaussures ici.
Ou peut-être que ces bottes ont tout simplement décidé… de partir à l’aventure sans eux.
Une installation urbaine improvisée ?
En regardant mieux, je me demande si quelqu’un n’a pas posé ces bottes là exprès.
Comme un clin d’œil aux passants.
Un petit acte de poésie de trottoir.
Peut-être un parent distrait.
Peut-être un enfant pressé.
Peut-être un photographe qui voulait justement attirer le regard…
Et ça a marché.
Un peu de rock dans le quotidien
C’est fou comme une simple paire de bottes peut réveiller l’imaginaire.
L’espace d’un instant, on oublie la grisaille de la ville.
On s’invente des personnages, des refrains dans la tête, des scènes dignes d’un vieux vinyle.
Ces bottes-là, je suis sûr qu’elles n’ont pas dit leur dernier mot.
Elles partiront un jour…
Vers d’autres flaques, d’autres chemins, d’autres trottoirs.
Comme le dit la chanson :
« One of these days these boots are gonna walk all over you… »
Si toi aussi tu aimes ces petits morceaux d’insolite urbain…
Viens faire un tour sur 15h14.fr
Il y a toujours une nouvelle photo qui attend de te raconter son histoire.
