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Il est 15h14. L’heure parfaite pour déclencher. Mon œil se cale derrière l’objectif, mon doigt tremble un peu d’excitation. Dans la montée mythique de Montmartre, juste sous les fenêtres entrouvertes des Parisiens curieux, un peloton de cyclistes fend l’air comme un éclair coloré. La course féminine des Jeux Olympiques de Paris 2024 est lancée. Le bitume vibre. Le public aussi. Moi, je suis là, à deux mètres des championnes du monde entier.
C’est ça, Paris 2024 : des rues familières qui deviennent scènes de théâtre sportif. Le quartier de Montmartre, d’habitude envahi par les touristes venus chercher la meilleure vue sur le Sacré-Cœur, s’est transformé en arène à ciel ouvert. Pas de gradins dorés ici, mais des barrières métalliques, des supporters serrés sur les trottoirs, des enfants juchés sur les épaules de leurs parents.
La scène est électrique. Les encouragements fusent en letton, en ouzbek, en français, en anglais… Chaque nation porte ses espoirs. La Lettonie et l’Ouzbékistan mènent la danse à cet instant précis que mon appareil photo capture.
En tête, la coureuse lettone montre une détermination sans faille. Son visage est fermé, concentré. Ses jambes portent encore les stigmates d’une chute récente, mais elle fonce. Son casque blanc et ses lunettes lui donnent un air presque irréel, comme détachée de la douleur.
À sa droite, la cycliste ouzbèke garde son cap. Elle serre une gourde entre ses doigts, pas question de ralentir. Derrière elles, les autres concurrentes suivent de près. Les maillots rouges, bleus, turquoise forment un ruban mouvant entre les haies de spectateurs.
Chaque coup de pédale est un combat. Chaque mètre gagné, une victoire sur la fatigue.
Montmartre ce jour-là, c’était une fête populaire. Les commerçants avaient sorti les chaises devant leurs boutiques. Les touristes, surpris par les routes bloquées, se sont vite pris au jeu : crier, applaudir, filmer.
Les enfants brandissaient des drapeaux improvisés. Les plus grands essayaient de deviner qui était en tête, qui allait décrocher une médaille. Moi, je guettais les visages, les gestes, les moments furtifs d’émotion pure.
Le décor ? Des pavés, des façades haussmanniennes, des volets entrouverts. Et cette lumière d’été, douce mais implacable, typique de Paris en juillet.
Cette photo n’est qu’un extrait de ma série spéciale dédiée aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Depuis plusieurs semaines, je parcours Paris, appareil en bandoulière, pour immortaliser ces instants où le sport s’invite dans la ville. Où l’extraordinaire surgit dans l’ordinaire.
Si tu veux prolonger l’aventure et découvrir d’autres moments pris sur le vif, je t’invite à visiter cette page spéciale :
👉 https://www.15h14.fr/photos/town/paris/paris-2024-jeux-olympiques/
Tu y trouveras des images inédites des préparatifs, des épreuves, et de cette atmosphère unique qui règne à Paris pendant ces JO historiques.
Photographier le sport, c’est un défi permanent. Tout va vite. Ça bouge dans tous les sens. L’émotion est partout, mais elle ne dure qu’une fraction de seconde.
Ce jour-là, je voulais capturer l’énergie brute, la force, la douleur aussi. Montrer que derrière chaque maillot, il y a une athlète, un parcours, des sacrifices. Montrer que Paris, le temps d’une course, devient le décor d’une histoire universelle.
Montmartre n’oubliera pas le passage de ces championnes. Et moi non plus.
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